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 Février 1918

Annexe n° 6. VIe ARMÉE. ÉTAT-MAJOR. 3" BUREAU. N° 8255/3.

Q. G., le 8 février 1918.

Plan de défense.

Une attaque de l'ennemi dans cette région est possible; l'ennemi peut y employer des
gaz, les chars d'assaut; il a, lui aussi, de bons observatoires.

L'attaque pourrait être une simple attaque locale plus ou moins importante; elle
pourrait viser à prendre à revers et d'enfilade toute la position de l'armée sur le Chemin des-Dames en la coupant de l'Aisne ; elle peut être liée à une offensive puissante sur la Ve armée et tendre à enfoncer, en même temps que la gauche de celle-ci, toute la droite de la VIe armée dans sa zone arrière.
Source: Les armées françaises dans la Grande guerre. Tome VI. 6,2,ANNEXES1 / Ministère de la guerre, état-major de l'armée, service historique

Le 4 janvier relève  de la 10e DI (31e RI, 46e RI, 89e RI   par la 55e DI (289e RI, 204e RI, 246e RI)

Du  5  au 30 Janvier 246e RI

La période est assez confuse sur la présence des régiments sur le secteur du Bois des Buttes et de La Ville aux Bois.

Le 1er Bataillon du 246e RI relève  le 46e RI au Bois des Buttes.

Le Général commandant la 55e DI prend à 8H00 le commandement du secteur La Ville au Bois.

Le 27 Janvier le 6e Bataillon du 327e RI vient en reconnaissance au Bois des Buttes et à La Ville aux Bois tenu par le 246e RI.

Dans la nuit du 29 au 30  le 6e Bataillon relève le 246e RI en première ligne.

Le 22 Mars le 8e RI relève le 327e RI sur le secteur de La Ville aux Bois

Le 30 et 31 Mars relève du 8e RI par le 73e RI

Le 5 mai les officiers de la 151e DI britannique font une reconnaissance du secteur

Le 7 mai le 73e RI est relevé par le Bataillon de la 151e DI britannique 

Le 8 Mai l'es britanniques sont sur le secteur

Le 43e régiment

Les 27, 28 et 29 janvier, il relève, dans la partie du front comprise entre la Ville-au-Bois et Juvincourt, le 289ème R.I.
Il retrouve là les caractéristiques d’un secteur calme : des tranchées aménagées, des abris profonds, et de bonnes défenses accessoires. Cependant, malgré la défensive que pratique chacun des deux adversaires, des coups de main, parfois puissants, sont tentés de part et d’autre. Le mois de mars est particulièrement agité. Le 1er, une tentative d’incursion allemande dirigée sur un de nos points avancés nous coûte 5 tués, 7 blessés et 2 disparus. L endemain, nous pénétrons à notre tour dans la position allemande et nous ramenons 6 prisonniers : cette heureuse opération fait obtenir à la 10ème Cie qui en était chargée,
Enfin, après avoir repoussé une nouvelle attaque allemande,

le 21 mars, le Régiment, relevé par le 208e R.I.,????

Le 33e Régiment 

Le 7 mars, les 1er et 2e bataillons relèvent deux bataillons du 233e dans le sous-secteur du Bois de
Beaumarais.
Le 3e bataillon prend la place, en première ligne, d'un bataillon du même régiment. On reste ainsi dans cette situation jusqu'au 19 mars, jour où le 1er bataillon monte en première ligne, le 2e en
soutien.

Le 3e bataillon, désigné comme bataillon de réserve, s'installe à Cuiry-Les-Chaudardes et au camp de Broussilof.
Le régiment subit de grosses pertes au cours des 19 et 20 mars (mines, coups de main, bombardements, gaz).
Le 30 mars, le 33e R. I. relève une partie des éléments du 110e dans le sous-secteur de la Ville-au Bois.
Le 3 mai, le 33° est relevé par le 217e R. I. pour aller plus à l'ouest remplacer le 73e dans le sous_secteur voisin.
Le 6 mai, au soir, le régiment est remplacé par le Northumberland fusiliers et va au repos à Courcelles et Concevreux

Mai 1918

Le 2e Devonshire faisait partie de la 8e division d'infanterie qui avait été gravement épuisée par les combats de printemps et avait, le 12 mai, été rattachée à la 6e armée française du général Duchêne et envoyée dans un secteur tranquille pour récupérer et reconstruire.

Le 20 mai ls ont été retirés de la ligne  et affectés à la réserve à Roucy pour la formation des ébauches de remplacement nouvellement arrivées.

Le 26 mai, des prisonniers allemands capturés ont appris qu'une attaque était prévue tôt le lendemain matin, bien qu'il y ait peu d'indications sur l'ampleur de ce qui allait arriver. Tard dans l'après-midi, le bataillon reçut l'ordre d'occuper des positions sur le Bois des Buttes, une colline boisée de grès au sud-ouest de La Ville-aux-Bois qui avait été fortifiée par les Français et les Allemands au cours des années précédentes. Outre ses fortifications de surface, la colline était sillonnée de creutes, des carrières souterraines dont les galeries étaient sèches, insensibles aux tirs d'obus et, dans bien des cas, éclairées à l'électricité, et dans lesquelles les troupes se réfugiaient. .

Le 27 Mai 

L' assaut allemand 

le bombardement d'ouverture est décrit comme «d'une violence et d'une précision qui, de l'avis des soldats les plus aguerris, surpassaient de loin tout autre barrage auquel ils étaient soumis»

À 7 heures, les compagnies avancées étaient pratiquement anéanties et le bataillon encerclé.

Au total, 29 officiers et 552 autres soldats du 2e bataillon, le Devonshire Regiment, ont été tués ou capturés ce matin-là. Entre 40 et 80 survivants ont réussi à traverser l'Aisne et le canal et à rejoindre les forces britanniques en retraite.

Cependant, le bataillon retarda considérablement l'avance allemande, donnant aux Français et aux Britanniques le temps d'organiser des défenses.

Les sturmbataillonen (bataillons d'assaut) envahissent la zone

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